Le fonctionnement de la station d’épuration
Le fonctionnement de la station d’épuration
Le cycle de l’eau
L’eau pompée dans la nappe souterraine est d’abord traitée pour assurer sa potabilité (déferrisation, chloration), acheminée au château d’eau, et distribuée aux abonnés via le réseau d’eau potable.
Une fois chargée (eaux-vannes, vaisselle, industries), elle est acheminée à la station d’épuration via le réseau d’eaux usées, ou elle est traitée et rejetée dans le milieu naturel par un système d’épandage: une petite partie s’évapore, et le solde percole à travers le sol pour se retrouver dans l’aquifère.
Il est donc fondamental pour l’environnement de s’assurer du bon fonctionnement de la station d’épuration.
Comment ça marche ?
Le schéma ci-contre vous montre les différentes étapes nécessaires au traitement des eaux usées.
La première opération s’appelle le dégrillage: elle a pour but d’évacuer les déchets grossiers. Les eaux passent à travers un tamis simple puis un tamis rotatif. C’est à ce niveau que l’on retrouve toutes sortes de déchets solides et non solubles qui peuvent obstruer les tamis, posent parfois des incidents techniques couteux à entretenir et réparer. Il est donc important de veiller à ne pas jeter dans vos toilettes autre chose que ce pourquoi elles sont conçues !
Viennent ensuite les opérations de traitement biologique des eaux. La station de Sainville est une station à boues activées. Les eaux sont transférées dans un bassin d’aération où elles sont brassées et oxygénées par un système de « fines bulles » générées par un surppresseur. L’alternance de périodes aérobies et anaérobies permet à des bactéries de se développer en consommant la matière organique présente. Le but premier est de retirer de l’eau l’azote et le carbone organiques, qui se retrouvent dans les bactéries après leur digestion. Cette biomasse bactérienne libre s’agrège en flocs (flocons de boues). Ce processus permet d’éliminer environ 98 % de l’azote (nitrate).
Le cycle de l’eau
L’eau pompée dans la nappe souterraine est d’abord traitée pour assurer sa potabilité (déferrisation, chloration), acheminée au château d’eau, et distribuée aux abonnés via le réseau d’eau potable.
Une fois chargée (eaux-vannes, vaisselle, industries), elle est acheminée à la station d’épuration via le réseau d’eaux usées, ou elle est traitée et rejetée dans le milieu naturel par un système d’épandage: une petite partie s’évapore, et le solde percole à travers le sol pour se retrouver dans l’aquifère.
Il est donc fondamental pour l’environnement de s’assurer du bon fonctionnement de la station d’épuration.
Comment ça marche ?
Le schéma ci-contre vous montre les différentes étapes nécessaires au traitement des eaux usées.
La première opération s’appelle le dégrillage: elle a pour but d’évacuer les déchets grossiers. Les eaux passent à travers un tamis simple puis un tamis rotatif. C’est à ce niveau que l’on retrouve toutes sortes de déchets solides et non solubles qui peuvent obstruer les tamis, posent parfois des incidents techniques couteux à entretenir et réparer. Il est donc important de veiller à ne pas jeter dans vos toilettes autre chose que ce pourquoi elles sont conçues !
Viennent ensuite les opérations de traitement biologique des eaux. La station de Sainville est une station à boues activées. Les eaux sont transférées dans un bassin d’aération où elles sont brassées et oxygénées par un système de « fines bulles » générées par un surppresseur. L’alternance de périodes aérobies et anaérobies permet à des bactéries de se développer en consommant la matière organique présente. Le but premier est de retirer de l’eau l’azote et le carbone organiques, qui se retrouvent dans les bactéries après leur digestion. Cette biomasse bactérienne libre s’agrège en flocs (flocons de boues). Ce processus permet d’éliminer environ 98 % de l’azote (nitrate).
Dans l’étape suivante, les eaux « digérées » passent dans le clarificateur, où elles décantent et se sépare des flocs de boues qui sont réinjectées partiellement dans le bassin d’aération (recirculation des boues) pour l’ensemencer en bactéries (voir schémas ci-contre). La plus grande partie de celles-ci sont extraites vers le silo de stockage des boues où elles vont s’égoutter lentement, et seront reprises par un matériel d’épandage agricole et serviront d’engrais pour des parcelles agrées et contrôlées par la Chambre d’agriculture.
Vous l’aurez compris, une station d’épuration étant un système vivant à part entière, il est nécessaire, pour assurer son fonctionnement optimum, de veiller au bon équilibre biologique de ses bassins. Cela signifie que toute injection dans le réseau d’eaux usées de polluants divers (huiles de vidange en particulier) toxiques pour la flore bactérienne causerait un déséquilibre néfaste pour celle-ci, et très long et coûteux à solutionner.